Ce programme vous invite à découvrir un panel de ce qui émerge du laboratoire cinématographique de Mire !
Films de fiction, films souvenirs, expérimentations formelles ou contemplations : une diversité de postures et de contextes de création pour ces films dont le dénominateur est d’être passés par Mire à un moment ou à un autre de leur fabrication.
Dans la chambre – 2020 – Milo Garcia – Super 8 noir et blanc
3min18 – silencieux
« Dans la chambre, deux femmes partagent le même lit. L’une dort, l’autre non. Dans la chambre, quelque chose se cache. »
Trouz Ar Mor – Le bruit de la Mer de Alexia Henon
2018 – Super 8 – NB – son numérique – 3’41
Bretagne – Août 2018
Musique : Ellie James
Le jardin de ma mère de Mathilde Guiho
2020 – Super 8 – couleur – silencieux – 3’13
Ce premier film en Super 8 a été tourné dans le jardin de ma mère. Son jardin est pour moi, l’endroit qui parle le plus d’elle et de son rapport au monde.
Initialement tourné pour parler de voyage (la voix off viendra s’apposer plus tard), ce film parle d’enracinement et de voyage imaginaire, celui que l’on se construit en évoluant dans des espaces que l’on s’approprie peu à peu, années après années.
Embrasse la terre pour semer les étoiles (extrait) de Maude Soubeyrand
2020 – Super 8 & Num / proj Num – couleur – sonore – 5’50
Fragments imaginaires et vécus de la vie de René Bourdet, né en Creuse en 1931.
Herbes folles de Antoine Ledroit
2018 – 16mm -18 ips- 5’00 – silencieux
Des bords de chemins à la pellicule. Des graminées s’invitent au laboratoire.
Souviens-toi d’avant l’aube – traces de rêverie de Juliette Kempf et Fabrice Leroy
2020 – Super8 / proj Num – NB – sonore – 5’10
Lors de chaque résidence de création du spectacle Souviens-toi d’avant l’aube, nous tournons une ou deux pellicules super 8, en nous demandant : de quoi nous souvenons-nous du travail, sur 2’30’’ de mémoire ? Quelles sont les images, les instants qui restent, qui s’impriment dans la cire de nos souvenirs – ici pellicule sur laquelle se déposent des morceaux de lumière ?
La cantinière dort de Arnaud Benoist
2020 – 16mm – NB&coul – son num – 7 ’10
Un cheminement grâce à des pellicules avec des émulsions différentes, des développements par des traitements traditionnels ou faits maison, et des erreurs.
Echevelée de Marie Drouet
2018 – 16 mm – NB – silencieux – 5’00
Dans le noir, une très longue chevelure claire plonge peu à peu dans une danse frénétique.
Trilogie Carnassière (1) de Carole Thibaud – Son : Mariane Moula
2018 – 16mm – couleur – son optique – 3’00
Le premier épisode de cette Trilogie carnassière est une mise à mort de poulets. 30 mètres de 16mm couleur, filmés dans une petite ferme du Maine-et-Loire. Cette prise de vue a été remaniée à la tireuse optique JK où le film original a été copié, re-copié, découpé, monté, parfois malmené. Pour tenter de faire ressortir la beauté et la musique d’images de lutte et de sang. Fabriqué à Mire (Nantes), Crater Lab (Barcelone) et L’abominable (La Courneuve).
Silhouettes passagères de Elie Bissery, Cyril Romero, Nils Rougé et Isia Delemer
2020 – Super 8 – NB – silencieux – 3’00
Un jeu d’ombre et de lumière. Un contre-jour musical. Une performance stroboscopique monochrome. Silhouettes passagères joue sur la rencontre de deux fréquences, celle de la caméra et celle, changeante, de la lumière des projecteurs. Variation sur les effets de l’interpolation temporelle, ce film d’étudiant·e·s de Ciné-Sup explore aussi la dimension sensible de la silhouette matérialisée par la lumière.
Les chutes du Tripode de Gérémy Lelièvre
2018 – 16mm – NB – son numérique – 2’24
Construction et déconstruction à partir de 6 négatifs photo de la démolition d’un bâtiment.
A quelle distance tombe la foudre ? de Aurélie Percevault
2020 – 16mm -coul- silencieux – 3’00
« L’obscurité se fait quand la lumière vacille. » (Derek Jarman citant Aristote, dans Chroma – un livre de couleurs ).
Contemplant le danger, nous l’entendons s’approcher.
Paysages #1- Ciels de Antoine Ledroit
2019 – Super8 – couleur – 18ips – silencieux – 4’00
Le plus grand des écrans est juste au-dessus de nos têtes. Levons nos yeux et profitons.