Nocturne « Vaudoo et danse »

Dans le cadre de l’exposition Wifredo Lam.

La rencontre de Lam avec sa terre natale en 1941 a exercé un effet décisif sur son art. Ses peintures ont immédiatement commencé à refléter sa redécouverte du paysage cubain et son héritage d’Afro-cubain.
Il a développé un vocabulaire formel en s’inspirant principalement de Picasso et de sculptures africaines pour exprimer les divinités et les mythes africains entretenus à Cuba. A Haïti, il a été témoin de cérémonies vaudou en compagnie de Mabille et de Le Breton, ce qui a renforcé et augmenté son expression visuelle-poétique de la culture et de l’identité afro-caraïbienne.

Au programme :

DIVINE HORSEMEN – THE LIVING GODS OF HAÏTI de Maya DEREN
1951- 77 / 16 mm / n&b / sonore / 55’ 00

Le film montre les rites de trois cultes haïtiens: Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes.
La bande-son est constituée des enregistrements sonores effectués par Maya DEREN pendant ses différents voyages en Haïti et par des textes tirés du livre Divine Horsemen qu’elle publia en 1953. Monté par Teiji et Cherel Ito entre 1973 et 1977.

HAITI de Rudolph Burckhardt
1938 / 16 mm / n&b / sonore /15’30
En 1938, Burckhardt part en voyage à Haïti où il trouve un antidote parfait à Bâle (Suisse). Il découvre Port-au-Prince, très animé, grouillant de monde, irrévérencieux et sexy. Il y reste neuf mois, vivant avec une femme, Germaine, qu’il  photographie.
C’est là qu’il réalise un film d’une quinzaine de minutes sur Haïti, qu’il sonorise avec les Gymnopédies de Erik Satie, alternativement mélancolique et « péchu ».