L’intranquille

L’intranquille


Projection et diffusion dans le cadre de l’exposition

Inquiétantes étrangetés

 

 

En boucle de 10h à  18h

CELL de Volker SCHREINER
2006 / Beta SP / coul-n&b / son / 4′ 27
Une compilation de moniteurs TV manifestant des parasites.

 Projections à 15h et 17h

CI SONO GLI SPIRITI ( There are spirits) de Alvise RENZINI
2009 / Mini DV ou Beta SP / coul / son / 5′ 53
CI SONO GLI SPIRITI” est une libre interprétation visuelle d’un rêve fait par Carl Gustav Jung.

 

JOURNAL INTIME de Jean-Gabriel PÉRIOT
2000 / Mini DV / coul / son / 2′ 00
Quelques instants très privés durant lesquels le corps devient coutures et prothèses.

 

HEAR TO THERE de Chris GALLAGHER
2011 / DV Cam / coul / son / 7′ 19
Nous voyageons seuls en compagnie de la plus célèbre des composition musique au monde, observant une image simultanément mobile et immobile.

 

MAYBE SIAM de Christoph GIRARDET & Matthias MÜLLER
2009 / Beta SP / coul / son / 12′ 20
Après trente seconds d’un écran noir, les images d’aveugles apparaissent. Le travail de Müller et Giradet évoque un désir pour le don de la vue.

WARM BROTH de Luther PRICE
1987-1988 / Beta SP / coul-n&b / son / 36′ 00
Raconte moi un secret/Serre moi fort/Donne moi un baiser. Il s’agit d’un film sans pitié, imprégné d’un sentiment de décomposition et d’horreur.

 

« L’inquiétante étrangeté sera cette sorte de l’effrayant qui se rattache aux choses connues depuis longtemps, et de tout temps familières ». S.Freud (1919).

 

Laisser révéler le quotidien, voir au delà de l’image, voir la part d’ombre qui surgit une chose déjà vécue, déjà perçue. Ce programme de films donne à voir la puissance inquiétante qui peut se dégager d’une image d’apparence banale ou familière. Que ressort-il de ces images? Un double sens qui n’est pas un reflet mais plutôt l’ombre portée de la réalité.

 

Inquiétantes étrangetés
Cette exposition inaugure un cycle d’expositions conçues à partir des collections du musée pendant la période des travaux d’extension du musée (novembre 2011 – automne 2013). Ce principe de relecture des collections du musée donnera lieu à des invitations de commissaires extérieurs.

A partir des collections du musée et de façon transchronologique (XVIIe-XXIe), l’exposition présente un nouveau regard sur les œuvres de la collection du musée. Choisies par Blandine Chavanne, directrice du musée et commissaire de cette exposition, les oeuvres ici réunies, ont toutes à voir avec le singulier, l’insolite, le trouble, le difficilement reconnaissable, voire l’inacceptable. Le concept freudien est ici davantage un outil méthodologique qu’une thématique.