Projection Nomade à la longue nuit du court

Tous les jours, dans le monde réel, le temps se tisse en une succession d’instants. Comme nos gestes rythment le quotidien, ils rythment ces six films et nous emmènent dans un lieu, celui de paysages ou la mémoire s’est inscrite. Il est du temps qui se fige sur la pellicule, de retraverser ces moments ne font que nostalgie.

Car nous sommes déjà hier, avec son enfance et ses odeurs … Et ces paysages font déjà partie d’un passé,  d’un monde où la terre se touche encore à la main. La main qui opère, manipule; celle de l’homme qui détruit et fait disparaître, celle aussi qui tient la caméra avant que ce ne soit trop tard. La même qui reconstruit ce temps figé sur la pellicule, en suivant ses souvenirs. C’est le parcours d’une mémoire qui chemine, nostalgique, vers ce lieu absent, impossible à retrouver.


Programme :
PALATCA, PRINTEMPS de Gerhard GEIGER (ALL)
1997-99 / 16 mm / coul / sonore / 23′ 00
DIGICODE de Erikm (FR)
2007 / mini DV / coul / sil /2′ 27
BLIGHT de John SMITH Son de Jocelyn Pook (RU)
1996 / 16 mm ou Beta SP ou Mini DV / coul / sonore / 14′
ALL MY LIFE de Bruce Baillie (EU)
1966 / 16mm/ coul / son /  3’
HOLY WOODS de Cécile FONTAINE (FR)
2008 / 16 mm / coul / sonore / 8′ 00
CE VIEUX SOUVENIR ENFOUI de Flore Guillet (FR)
2009/ mini DV / coul/ sonore/ 19’