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SOLAIRE / LUNAIRE

SOLAIRE / LUNAIRE

Déambulation Photographique – Exposition – Projections 16mm
Ateliers Techniques Alternatives – Restauration sur place


La Lumière, sa rareté et son absence comme trame de cette journée au cœur du Jardin C ; carré de verdure noyé dans ce tapis d’asphalte où le processus de la photosynthèse continue néanmoins de s’accomplir.

Les cinéastes et photographes eux aussi dépendent de la lumière, la captent, l’atténuent, la filtrent, se jouant parfois d’elle mais toujours la scrutent, souvent l’attendent, renonçant pour beaucoup à la maîtriser.

Les artistes invités interpréteront librement la thématique SOLAIRE/LUNAIRE en travaillant autour des UV’s, de la photosynthèse, de multi-expositions, élaborant autour même de l’étymologie des mots qui fondent cette thématique,… Souvent par des techniques alternatives et/ou aléatoires !

Cette journée sera l’occasion pour tout un chacun de venir s’essayer au sténopé, au cyanotype, au transfert de polaroïd, au chimigramme, d’assister à des projections 16mm, de venir déambuler appareil photographique à la main à la tombée de la nuit avant projection de ces dernières.


PROGRAMME

  • Ateliers de 15h30 à 19h30 : chimigramme, cyanotype, polaroïd tranfert, sténopé…(pas d’inscription nécessaire)
  • Restauration sur place
  • Déambulation / Somnambulation à 20h30 : Appareil photo à la main autour du Jardin C avant projection, le soir même, d’une sélection des clichés
  • À partir de 22h : Projection de films 16mm sélectionnés par MIRE *
  • En continu : Exposition “L’entre-deux…” de Julia Saludo ; Restauration sur place

*PROGRAMME DE FILMS
Capture d’écran 2017-07-06 à 10.04.14WORKSHOP « ALTERNATIVE EMULSIONS »
2017 – 16mm – 3 ‘ sonore
Fabrication de deux émulsions photosensibles colorées: le Cyanotype pour un éclatant bleu de prusse et le procédé Van Dyke – en hommage au « brun Van Dyck » du peintre du même nom.
Un workshop proposé et encadré par la géniale Esther Urlus, cinéaste venue de WORM Filmwerkplaats, Rotterdam!

The MoonTHE MOON de Sandy DING
2006 / 16mm / couleur / silencieux / 1E / 4′ 00
La Lune, une influence énergétique fondamentale sur l’homme.

 

 

los ojosLOS OJOS
de Gary BEYDLER
1974 / 16mm/ couleur / silencieux / 1E / 1′ 30
« Avec une durée d’un peu plus d’une minute, Los Ojos comme Glass Face, démontre le côté fantasque de Beydler qui, alors que ce fut moins évident dans ses films les plus iconiques, est un élément clé de sa sensibilité. Ici, Beydler fait le geste californien classique du renversement des lunettes de soleil pour faire la satire du LA art-cool, avec des effets pixelisés comiques. »- Mark Toscano

the zone of total eclipseTHE ZONE OF TOTAL ECLIPSE
de Mika Taanila
2006 / 16mm / b&w / sound / 2S / 6′ 00
Un re-montage de films de found footage scientifiques d’une éclipse solaire qui a eu lieu en 1945 au nord de la Finlande. La caméra et l’enregistreur sonore furent alors utilisés pour la première fois dans l’histoire pour mesurer la distance exacte entre deux continents : l’Europe et l’Amérique du Nord. Le film est composé de deux bobines – la bobine positive («le soleil») et la bobine négative («la lune») – toutes deux projetées simultanément.

ich-bin-33-jai-33-ans-de-jan-peters-2ICH BIN 33
de Jan PETERS
2000 / Super 8 vers 16mm/ couleur / sonore / 3′ 33
« Le 11 août 1999, j’ai mis une bobine de film Super-8 dans ma caméra et je me suis placé devant pour faire le résumé de ma vie de l’an passé, comme je le fais chaque année. Mais cette fois j’ai été dérangé par l’éclipse… »

sun tunnelsSUN TUNNELS
de Nancy Holt
1978 / 16mm / couleur / sonore / 1E / 26′ 00
« 
SUN TUNNELS porte un regard aigu sur les différentes façons d’agir qu’implique la création artistique au sein du paysage américain, loin des centres urbains et hors du circuit artistique habituel des musées et des galeries. Il s’agit plus spécifiquement d’un document personnel concernant l’élaboration de mon oeuvre Sun Tunnels, dans le désert retiré de l’Utah. Étant alignée avec les levers et couchers de soleil pendant les solstices d’été et d’hiver, la sculpture indique le cycle journalier et annuel du soleil. L’accélération du déplacement quotidien, très lent, de la lumière solaire permet une appréhension essentiellement filmique de l’oeuvre. »

impressions-en-haute-atmosphere-de-jose-antonio-sistiagaIMPRESSIONS EN HAUTE ATMOSPHERE
de José Antonio SISTIAGA
1989 / 35mm / couleur / sonore / 1E / 7′ 00
«C’est le langage du cinéma qui, articulé par ce peintre, nous fait découvrir une dimension de l’espace (macro-microscopique) en cadrant, depuis la seule mise au point possible, l’être du temps, le mouvement essentiel. Un thème passionnant. Un film.» Santos Amestoy
«Les couleurs ne surgissent pas au hasard mais élaborent une logique de la dynamique, continuel mouvement de la matière-énergie.» Calra Janes
«Avec lui, la peinture trouve le mouvement. Ses tableaux bougent. Ils sont cinéma (…). Dieu, ou un créateur à son niveau semble vivre en cette oeuvre édifiée sur le temps.» Mariano Sanchez
Vision imaginaire d’un monde cosmique en perpétuelle mutation suggérant le drame cosmogonique de l’univers.