DRIVE OUT ! Road Movies

DRIVE OUT
17, 18 et 20 Octobre 2012

Cycle sous le signe de la voiture et de la route, où il sera moins question de voyage que d’évasion…
! Road Movies – mercredi 17 octobre | 20h30
!! Garage Moviesjeudi 18 octobre | 18h30
Annulé !!! Parking Moviessamedi 20 octobre | 20h30

La voiture et le cinéma tous deux nés au XIX siècle peuvent nous propulser hors des contraintes de la ville (et de la vie?) ou de ses conventions; ils se retrouvent dans le genre du road-movie qui permet de s’enfuir vers une destination mythique ou inconnue. Ce cycle est ouvert sur trois façons de s’approprier ce genre : le documentaire, l’expérimental et le film de fiction. Ce cycle est inspiré et nourri des pistes développées par Carole Thibaud autour de son projet Space Wagon (EMA 2012).

Les road movies sont un périple et une métaphore de la vie. Vous voulez voyager dans une direction, mais le destin et les circonstances vous en font prendre une autre. Les Road-movies ne respectent pas l’itinéraire, ils s’écartent souvent de la route, ils prennent des chemins différents. La vie y ressemble et la voiture symbolise ici la liberté individuelle.

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Petit Programme #5 : Road Movies

Le Petit Programme #5 démonte un à un quelques-uns des éléments phares du genre du road movie. Revanche ou hommage du cinéma expérimental sur le « cinéma » sans adjectif, ces dissections jubilatoires sont toutes différentes : défilement, vitesse pure, mécanique incantatoire ou cheminement poétique, en 1ère, à l’arrêt ou en 5ème vitesse.

DEEP SIX 
 de Sami van Ingen
2007 / 35 mm / coul / son / 7′ 00 /

Deep Six repose sur trois points : la trame restructurée d’un film hollywoodien de série B (The Rage, 1998), l’utilisation de la photocopie couleur comme expérience cinématique et l’exploration de l’espace entre deux images (l’interimage) comme élément visuel dynamique

SUNSET BOULEVARD de Thomas KORSCHIL
1991 / 16 mm / coul / sil / 8′ 00 /

SUNSET BOULEVARD est une tentative pour illustrer simultanément deux grands mythes américains contradictoires: le mythe de l’individualisme illimité («lonesome rider» : cavalier seul) et celui du creuset racial («melting pot»).

PASADENA FREEWAY STILLS  de Gary BEYDLER
1974 / 16 mm / coul / sil / 6′ 00 /

Le champ d’une photo devient le hors champ d’une autre – elles se montrent contiguës, et leur ensemble définit un espace-temps cinématographique. Le moment le plus étonnant est celui du passage de l’espace photographique à l’espace illusionniste du cinéma.

KEY WEST de Thomas AIGELSREITER
2002 / Beta SP / n&b / son / 5′ 00 /
Key West attire notre attention sur le lourd tribut qu’exige le rêve dès lors qu’il s’appuie sur des images.

WIEN 17, SCHUMANNGASSE de Hans SCHEUGL
1967 / 16 mm : n&b / sil / 3′ 00 /
Filmer le parcours d’une voiture du début à la fin de la rue Schumann: le début de l’exposition de la pellicule coïncide exactement avec le début du film et avec le démarrage de la voiture qui s’engage dans la rue. Au bout de la rue Schumann, la caméra a juste le temps de saisir le panneau indicateur de la rue.

ROUTE TO CAPE TOWN  de  Wolfgang LEHMANN
2005 / Beta SP / n&b / son / 5′ 15 /
Brefs moments dans le centre ancien de Cape Town. Des artères importantes, des gens, des piétons, des flashs brefs. Tout en mouvement. Les gens, les voitures, la camera.

RHYTHM de Len LYE
1957 / 16 mm / n&b / son / 1′ 09 /

RHYTHM démontre le remarquable sens du mouvement appliqué par Len Lye au montage de prises de vues. Le résultat est extraordinaire – le métrage devient une brillante composition cinétique, magnifiquement synchronisé aux rythmes de batteries africaines.

MERCEDES DUNAVSKA  OU L’IMPOSSIBLE TRAJECTOIRE A1 
de  Drazen ZANCHI
2009 / 16 mm / n&b / son / 30′ 00 /

Un road-movie Balkanique fait par un Croate de Split. Pas de fanfare ni trompette, pas de Gitans, pas de moustache ni de nudité… L’autoroute A1 est toute neuve.

Notes de programme #5