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Carte blanche à Mire

Projection

Le Cinématographe accompagne la sortie du film Pas comme des loups de Vincent Pouplard en proposant de l’associer avec d’autres films.

Sur l’invitation de son auteur, Mire propose lors d’une séance unique deux films expérimentaux pour accompagner ce très beau documentaire de création.
Vincent Pouplard est membre de Mire de longue date, il s’est engagé plusieurs années dans le Conseil d’administration et a également travaillé dans notre laboratoire de développement sur quelques uns de ces projets artistiques.
Nous sommes très heureux de cette invitation, très heureux de voir ce film sortir en salle et vous le recommandons vivement !

Dans les deux films proposés, il est question d’enfance, de passage à l’âge adulte, de corps, de postures, de point de vue de cinéastes, de regards sur le monde…autant de pistes que « Pas comme des loups » nous aura évoquées.

From the Window of my Room de Cao Guimaraes (Brésil, 2001, fichier vidéo, 5 min)

De la fenFROM THE WINDOWêtre de sa chambre le réalisateur a filmé avec une grande poésie deux enfants en train de jouer. Les enfants sont plongés dans leur jeux au point d’oublier ce qui les entoure sous l’oeil de la caméra.


UN CORPS PROVISOIRE
Un corps provisoire de Djamila Daddi-Addoun (France, 2012, 35 mm, 10 min)

Une boxeuse s’entraîne. Son corps en partie plongé, dans l’obscurité tandis que la lumière vient souligner un geste et révèle la recherche d’une posture, d’une trajectoire intérieure, d’une attitude dans sa propre vie.


Pas comme des loups de Vincent Pouplard, 2017, 59 min.

Pas comme des loups de Vincent Pouplard 2Roman et Sifredi ont à peine 20 ans. Ils sont en mouvement, comme leur identité, entre exclusion et marginalité. Dans des lieux secrets, souterrains,squats, lisières de bois, sous des ciels nuageux ou des néons à faible tension, ils inventent leur vie, leur langage et leurs codes.

« Loin d’être un film-refuge bouclé sur lui-même, Pas comme des loups matérialise la possibilité d’un lien auquel les jeunes fugitifs peuvent accorder leur confiance, un lien avec le dehors qui, cette fois, ne passe pas par une intrusion policière ou une lettre du tribunal. Le tournage créé pour eux la possibilité d’une adresse et d’un jeu : éclot alors une parole poétique, comme des mots d’adulte articulés avec une vulnérabilité d’enfant, une parole théâtrale, antiréaliste, qui fait sentir une pensée en mouvement, sans rien de l’artifice des formules toutes faites. » Camille Bui, Les Cahiers du Cinéma

https://pascommedesloups.com/


Les séances au Cinématographe
– dimanche 30/04 20:30 – précédé de Beppie de J. van der Keuken (Pays-Bas,1965, 38 min)
– mardi 2/05 20:30 – précédé d’une carte blanche à Mire
– samedi 6/05 15:00 – précédé de Koropa de Laura Henno (France, 2016, 19 min)
– dimanche 7/05 16:30 – précédé de Vers la tendresse de Alice Diop (France, 2015, 39 min)
– lundi 8/05 18:30 Séance suivie d’une rencontre avec Vincent Pouplard