Apéro Lab Labo : Autoréplication, microfilm et imprimante 3D

Rencontre proposée dans le cadre de l’évènement COPIESCOPIE.

Dans les dynamiques de partage d’outils, de savoirs et surtout dans la recherche de modes de « faire » alternatifs, le réseau des labs (hackerspaces ou fablabs), liés aux pratiques numériques, résonne très fort avec celui des labos, liés aux pratiques cinématographique artisanales.
Pour Copiescopie, Mire a eu envie de faire se croiser ces univers lors d’une soirée de rencontre et d’échange qu’on appellera Apéro Lab Labo. Format convivial dédié à la présentation de projet, c’est mélange entre un Écran Test à la Mire et un apéro Codelab comme PiNG en a déjà organisé à Nantes.
(Les Apéro Codelab ce sont « des temps de rencontres autour du code et des projets artistiques, organisées à l’initiative du réseau de membres du forum codelab.fr. »).

Image Wikipedia - Advanced_Automation_for_Space_Missions_figure_5-29

En partenariat avec PiNG, cet Apéro Lab Labo propose de voir à l’œuvre deux objets d’autoréplication et de questionner la reproduction et la diffusion des outils de création artistiques alternatifs. Dans le cinéma argentique avec un microfilm qui pourrait s’apparenter à une ré-invention du Caffénol, graal du développement DIY. Et dans la fabrication numérique, avec des imprimantes 3D qui servent à faire des imprimante 3D, les RepRap
Autoréplication sur Wikipedia

Microfilm neg - Guillaume Ferry et Stephane RacinePrésentation du microfilm “Café, Vitamine C et lessive Phénix”
Depuis deux ans, Guillaume FERRY et Stéphane RACINE ont travaillé à l’élaboration d’un procédé de développement de films à partir de produits de la vie courante dans le cadre de la Résidence Locale « Café, Vitamine C et lessive Phénix« .
Cette recherche vise à mieux connaître leurs outils de création, à réduire la toxicité des produits et gagner en indépendance vis-à-vis de l’industrie chimique. Aboutissement de la résidence, le microfilm est aussi un nouveau départ puisque qu’il contient les informations suffisantes à sa duplication, donc à la circulation du procédé.
Au-delà de sa fonction de stockage d’information, cet objet engage surtout une réflexion sur la manière de faire circuler et de partager des connaissances techniques.

Lors de cette rencontre, les deux artistes proposent donc un échange sur la diffusion des savoirs lié aux outils de création. Derrière le choix d’un support d’information argentique, ils manifestent certaines réserves quant à la pertinence d’une accessibilité « parfaite » à ces informations. L’utilisation d’un media qui nécessite un décodage, une appropriation, viens du projet lui-même (développer des films autrement). Mais surtout, ce media apporte un autre point de vue sur des questions qui concernent tous les artistes, créateurs ou amateurs qui utilisent ou développent des outils techniques de manière indépendante et ouverte.

 

Génération/dégénération
Cédric Doutriaux de PiNG, improvisera une expérience inédite avec des imprimantes 3D!