Vivre dans une ville moderne c’est vivre dans un dessin planifié pour rendre efficace le déplacement, le flux des transports et des gens. Ces dessins créent des zones délaissées de non-lieux, multiplication d’espaces qui donnent difficilement à s’inscrire dans une dimension identitaire, relationnelle ou historique. Ce sont aussi bien les installations nécessaires à la circulation accélérée des personnes et des biens (voies rapides, échangeurs, gares, aéroports) que les moyens de transports eux-mêmes.
Ce programme rassemble cinq films qui traitent les villes et ces lieux conçus comme des espaces de rêve ou de service, par le regard, l’appropriation ou le délaissement de la ville de la modernité.
SIMULTANEOUS CONTRAST de Chris KENNEDY 2008 / 16mm / coul / sil / 5′ 30
Des oscillations spatiales offrent un jeu de forme en constante permutation, fond et espace, rendant en image la possibilité d’être en deux lieux à la fois.
QUADRO de Lotte SCHREIBER 2002 / Beta SP / coul / son / 10′ 00
Portrait cinématographique d’un HLM monumental construit dans les années 60 dans la ville portuaire de Trieste.
UNDER THE FREEWAY de Guy SHERWIN 1995 / 16mm / coul / son / 16′ 00
La vie d’une rue sous une intersection d’autoroutes à San Francisco. Un film de paysage urbain avec une structure formelle sous-jacente.
VACANCY de Matthias MÜLLER 1998 / 16mm / coul / son / 13′ 00
Brasilia, la «ville de l’espoir», «l’ultime utopie du XXe siècle».
ABOUT NOW MMX de William RABAN 2010 / HDV / coul / son / 26′ 00
J’ai souhaité créer une carte cinématographique de Londres qui révèle le réseau neuronal de la métropole postmoderne.